UNIVERSITÉ JEAN MOULIN
LYON 3
Faculté des Lettres et
Civilisations
74, rue Pasteur
B.P. 0638
69239 LYON CEDEX 02
La nouvelle francophone en Belgique et en Suisse
Colloque international
18 et 19 octobre 2001
Dans le cadre du CEDIC
(Centre d’Études des Interactions Culturelles), l’équipe de recherche sur la
francophonie organise une série de 3 colloques consacrés à la nouvelle des pays
d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique. Nous sollicitons votre participation
pour le second, consacré à la nouvelle francophone en Belgique et en Suisse,
qui se déroulera les 18 et 19 octobre 2001, à l’Université Jean Moulin-Lyon 3.
Pourquoi un colloque sur la nouvelle en Belgique et en Suisse ?
Si le rapprochement est fréquent
du fait des parentés culturelles liées à l’histoire et à la langue des deux
pays, il est plus étonnant peut-être pour l’étude de la nouvelle francophone.
En effet un certain nombre de différences sont souvent mises en avant. La
production de nouvelles semble plus importante en Belgique qu’en
Suisse ; cependant les
nouvellistes belges, quoique soutenus par des revues spécialisées, publient
pour l’essentiel en France. Inversement la nouvelle suisse semble être une
passagère clandestine des lettres romandes. Les différences tiennent aussi à
l’histoire littéraire propre à chacun des deux pays. On pense par exemple à
l’importance du surréalisme en Belgique ou à celle de Ramuz en Suisse, à la
prédilection pour le fantastique chez les uns, tandis que les autres semblent
plus attachés à l’évocation du quotidien.
Mais nouvelles belges et suisses
ne se distinguent-elles pas ensemble du reste de la francophonie ? Ne
sont-elles pas moins marquées par la revendication nationale (à l’exception
peut-être des nouvelles vaudoises et jurassiennes) que celles des Antilles ou
du Québec ? Bien que n’étant pas une « littérature du cri », les
nouvelles belges et suisses semblent plus sombres que les nouvelles françaises.
Le rire bref serait-il une spécificité française ?
La question de l’éventuelle spécificité de la nouvelle francophone dans les
deux pays, abordée dans une perspective comparatiste ou à partir de
monographies, constituera un premier axe du colloque. Mais il faut
nécessairement en envisager d’autres.
Histoire littéraire :
Genre en essor ou genre menacé ?
Quelle périodisation ? Peut-on distinguer des âges de la nouvelle au XXè?
Esthétique et poétique de la nouvelle :
Les nouvelles suisses et belges
entretiennent-elles comme celles de France un rapport particulier avec le fait
divers ? les chroniques ? les choses vues ? Les études de cas pourraient sans
doute relativiser l’idée d’une nouvelle plus mimétique en Suisse et davantage
marquée par le goût de l’insolite en Belgique. La nouvelle belge est-elle un
« laboratoire d’écriture » ? Celle de Suisse romande un roman en
miniature qui lui reprendrait thèmes et caractéristiques, sans rechercher une
quelconque forme de spécificité ? Qu’en est-il par exemple de l’Éden ou de
l’écriture à la première personne dans la nouvelle suisse romande ?
Propositions
de communication à adresser avant fin décembre 2000 à :
Mireille Hilsum
24, rue Coriolis
75012 Paris
E-mail : hilsummireille@easynet.fr
Jean-Pierre Longre
15, rue Victor Hugo
E-mail : longre@univ-lyon3.fr
Un courrier ultérieur
précisera les possibilités de prise en charge des frais de transport et
d’hébergement en fonction des subventions obtenues.
Mireille
Hilsum
Jean-Pierre Longre
Téléphone : 2ème cycle
04 72 72 20 90 – 3ème cycle 04 72 72 21 77 – Fax 04 72 72 21 61