Le Cidim vous invite au…




5ème Salon de l'Edition

Maghrébine d'Expression Française



Marseille, Gardanne, Salon de Provence

Octobre 2001




PROGRAMME




CIDIM

9, rue de la Rotonde

13001 Marseille

France

Tél : 33 (0)4 91 62 58 93

Fax : 33 (0)4 91 50 57 11

CIDIM@wanadoo.fr



Contacts : M. Mustapha Mohammadi et M. Michel Bonelli



http://librairesamarseille.free.fr





Avec le soutien du

FAS

Conseil Général des Bouches du Rhône

Centre National du Livre





MARSEILLE



Du samedi 20 octobre au dimanche 21 octobre 2001, de 10h00 à 19h00, exposition-vente d'ouvrages d'éditeurs du Maghreb au Hall 1, Parc Chanôt.



Les conférences et les animations se passeront au Palais des Arts, Salle Euthymènes, Parc Chanôt.





SAMEDI 20 OCTOBRE



14h00 : L'enfant dans la littérature maghrébine, conférence-débat



De l'autobiographie à la fiction : l'enfant dans la littérature maghrébine. A travers la découverte des écrits de nos invités nous essaierons de mieux comprendre : l'enfant objet, l'enfant sujet, l'enfant alibi d'écrit. Pourquoi dans ces textes pas de souvenirs d'enfances sucrés, des mères qu'on oublie et des pères souvent fouettards. L'enfant y est un roi nu que l'on maltraite et que l'on bat. Une proie exploitée par les grands, qui dés qu'elle est chassée de la douce torpeur du hammam encore faut-il qu'elle est la chance de l'avoir connu, se retrouve confronté à un monde impitoyable. Rappellez-vous du père faux-jeton du Passé simple de Driss Chraïbi ou du récit terrible de Mohamed Choukri : Le pain nu. Quel est le rôle de cette littérature dans le combat social, à quel lecteur est-elle destinée et où sont ses origines au Maghreb.



Avec



KARIM NASSERI (Maroc)



C'est un jeune écrivain marocain de trente quatre ans. Après une formation scientifique en physique chimie puis en secrétariat de direction, la littérature et l'animation littéraire seront ses principales préoccupations. Entre le Maroc, la France et la Suisse, il parlera à un public nombreux des sujets qui le passionne : Rabat : l'enfant dans la société marocaine - Rennes : la femme et le pouvoir au Maroc - Genève : être écrivain étranger en France - Dreux : le roman autobiographique, l'enfant dans la société maghrébine - Beauvais : la place de l'enfant dans la famille marocaine, etc. Comme nous le voyons l'enfance semble être un de ses sujets de prédilection. Dans son œuvre littéraire, sa narration est aussi la dénonciation de la condition des enfants et des jeunes adolescents dans un Maroc imperméable à la modernité. Nous sommes au royaume du père, du dictateur, du potentat familial. Karim Nasséri écrit juste et fort et dérange.



Ses publications : « Chroniques d'un enfant du hammam », Denoël, 1998. « Les joies de la répudiation », nouvelle, Paris-Méditerranée, 1999. « Ali l'enfant l'envoûtant » nouvelle, Maoebus, Canada, 1999. « Noces et funérailles » roman, Denoël, 2001. A paraître : « Regards intimes sur le Maroc » livre d'art sur la société marocaine en mars 2002. En projet : « Adel le juste » roman autobiographique dont les faits se déroulent dans un petit village marocain des années 70. Parmi les milliers de marocains renvoyés par le président algérien en 1975, se trouve un petit garçon de 12 ans se prénommant Adel et dont la mère la prostitué du village, Batoule, de son prénom, n'arrivant pas à s'en sortir, va se précipiter à faire prostituer sa fille aînée, Aïcha, puis la seconde, Fatiha, ouis la troisième, Rahima, puis la cadette Milouda… puis son fils Adel… !!!



HAFEDH DJEDIDI (Tunisie)



Il est né à Hammam-Sousse en 1954. On le connaît chercheur, enseignant, homme de théâtre et de cinéma et écrivain, sans oublier son engagement pour l'enfance handicapée en tant que président de l'Association tunisienne d'Aide au sourds, section de Hammam-Sousse. Après son bac, il a poursuivi ses études à l'Ecole Normale Supérieure de Tunis où il a obtenu une maîtrise de langue et de littérature française (1979). Il est également diplômé de recherche approfondie de la Faculté des Lettres de la Manouba à Tunis (1996). Sa carrière d'enseignant l'a conduit du Lycée Ali Bourguiba de Kalaa Kébira à la Faculté des Lettres de Sousse où il est Maître-Assistant.





Ses publications : Rien que le fruit pour toute bouche, Ed. Silex, Paris 1986 (Prix de poésie de l'ACCT, Paris, 1985). Chassés croisés (roman à deux voix avec Guy Coissard (Français), Ed. L'Harmattan, Paris 1986 - Intempéries (poésie). Ed. La Nef , Tunis 1987 - Le Cimeterre ou le souffle du Vénérable, Ed. Présence Africaine, Paris 1990 (Prix du roman de l'ACCT, Paris, 1987). L'oiseau-roi (Traduction du français de contes de l'Afrique noire, de Guy Coissard), Ed. Saïdane, Sousse 1994. La Cave et le marteau (roman en arabe), Ed. Al-Atlassia, Tunis 1996 (Prix Littéraire de la Ville de Sfax 1996). El Menchia (recueil de deux nouvelles avec Fredj Lahouar, Le dernier des mordicus) Ed. Sahar , Tunis 1998. Kairouan, les confessions d'un orphelin, Ed. l'Or du Temps, Tunis 1999. (Prix spécial du Jury du Comar d'Or 2000.)





Ses recherches universitaires : Visions de la femme maghrébine à travers le récit romanesque maghrébin (d'expression arabe et française) (CAR). Le triangle des passions dans Nana, l'Argent et Son Excellence Eugène Rougon d'Emile Zola. (Le pouvoir, l'argent et la sexualité) (Thèse 3ème cycle, soutenue en octobre 1996)



Quelques travaux sur le théâtre et dramaturgie : Interprétation : l'aliénation amoureuse (communication à La Rencontre Internationale autour de l'Art du comédien, Sousse, 25 novembre 1997). Théâtre et cité : le théâtre comme proxème vital dans le tissu urbain (communication au Colloque des Journées Théâtrales de Carthage, nov 1999). Rahbet En-nsa, 1999 (Forum des femmes en deux versions arabe et française. Recto verso, 2000 (en version arabe et française) - La danse des passions, 2000 (version française et arabe).



MOHAMED NADHIR SEBAA (Algérie)



Il est écrivain, poète et critique d'art. Né en 1957, Mohamed Nadhir Sebaâ est de Batna dans les Aurès. Là-bas on le surnomme : « Oustadh Nadir ». Très jeune, il perd ses parents dont le père des Aït Fatma et la mère « belle rousse aux yeux bleus » d'origine kabylo-tlemcénienne qui l'aurait inspiré à l'écriture dès l'adolescence. Après un parcours scolaire éloquent il se retrouve énarque et rentre dans l'Administration. Très tôt il prend parti contre une certaine société incompréhensive où les faux nantis et les mercantilistes de tout acabit lui vouent une haine profonde. Il restera longtemps marqué par une grave agression physique. En parallèle de sa passion de l'écriture il s'engage dans le monde associatif et culturel. Il est entre autre fondateur et président de l'Association Régionale de Protection Enfance, Femmes en détresse et Personnes âgées. Il appartient aussi à l'Association des Ecrivains de Langue Française et a crée l'Association Arts et Culture de Batna. Il collabore à de nombreux journaux : Public Algérien, l'Aurès de Batna, Ruptures, Liberté et l'Opinion d'Alger. Malgré ses efforts et sa créativité permanente, il souffre d'un certains ostracisme à son égard.



Ses publications : Hommes sur les pistes, roman, Enal, Prix spécial TRB Batna. Avis de recherche, recueil de nouvelles, 1986. Humeurs de destin, roman, 1987, Prix international de littérature CFVA. Le Vent ne souffle pas au gré des navires, roman, Enal, 1992, prix Malek Haddad. Innocence coupable, poèsie, Fennec, 1993, prix d'encouragement Aminata Sow Fall (Sénégal)



JAMEL ALI-KHODJA (Algérie)



Il habite Constantine et il est enseignant. Il a été l'élève de Charles Bonn. On lui doit une importante thèse qu'il a soutenu à Aix en Provence en 1998 : « L'enfant, prétexte littéraire dans la littérature algérienne des années 50 aux années 80 ».





HADJ MELIANI (Algérie)



Chercheur et universitaire, il sera notre modérateur.



16h00 : Hommage à Jean Sénac : conférence-débat, témoignages et lectures de textes…



Découverte ou redécouverte du poète Jean Sénac. Sa vie et son œuvre. Ses amitiés : Camus, Char, Dib, Roblès, etc. Ses combats et sa recherche perpétuelle de jeunes talents. Il avait l'Algérie dans la peau et dans les mots. Il mit sa plume au service de la révolution et de la guerre de libération. Compagnon d'utopie de Fanon, il avait rêvé une Algérie d'amour et de fraternité. Les armes s'étant tues, il chercha partout sa patrie. Il la voulait universelle, elle devint partie unique, il l'a voulait ouverte, elle fut réservé à quelques uns. Alors, il reprit son combat de prose et sa révolte du verbe, risquant le poème et la mort. Avec ceux qui l'ont connu et des chercheur passionnés nous essaierons de mieux le connaître. Hamid Nacer-Khodja sera notre guide, il présentera l'homme et ses écrits. A lui la quête biographique et la recherche du sens. Emile Temime évoquera plus particulièrement ses engagements politiques et les rapports Sénac-Camus. Denis Martinez un compagnon des dernières années parlera de Sénac dans l'Algérie d'après-l'indépendance. Son message, ses engagements, l'énergie qu'il transmettait aux autres, sa soif de découverte de jeunes auteurs mais aussi sa tristesse de n'être qu'un paria sur cette terre qu'il aimait tant. Farid Saadi abordera la facette de Sénac critique d'art ou sous le couvert d'une certaine logomachie révolutionnaire se combine deux tendances, celle propre à la culture de combat et celle d'une culture dite à la recherche de soi et de sa vraie identité. Enfin nous entendrons Ghaouti Faraoun lire Jean Sénac, force de la voix, force de l'amour pour terminer notre rencontre par un tourbillon de mots et une alchimie du verbe qui nous confortera dans notre idée : les poètes ne meurent jamais dans l'éternelle Algérie.



Avec



HAMID NACER-KHODJA (Algérie)

Il est né le 25 janvier 1953 à Lakhdaria dans la Wilaya de Bouira. Il est diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration d'Alger, section économique et financière, promotion 1977 Frantz Fanon. Il a obtenu son diplôme d'études approfondies en littérature comparée à la Sorbonne en juin 2000 avec un mémoire intitulé : « Jean Sénac-Albert Camus, entre littérature et politique ». Sa thèse de doctorat toujours sur Jean Sénac a pour titre : « Jean Sénac devant la critique : du double à l'unité ». Cet intellectuel de haut niveau appartient à l'administration algérienne. Actuellement il est en poste à Djelfa. Marié il a cinq enfants. Le journalisme fait aussi parti de ses multiples activités. Il est membre depuis 1999 de l'Union Internationale des Journalistes et de la Presse de Langue Française. Il collabore à la publication canadienne l'Année Francophone Internationale dirigée par Guy Dugas.



Extraits de sa bibliographie : On retrouve ses œuvres dans : « Anthologie de la nouvelle poésie algérienne », Jean Sénac, Librairie St Germain des Près, Paris 1971. Cinq poèmes. « Jeunes poètes algériens », Jean Dejeux, Librairie St Germain des Près, Paris, 1981. Quatre poèmes. « Les mots migrateurs, une anthologie poétique algérienne », Tahar Djaout, OPU, Alger, 1984. Douze poèmes. Ses poèmes ont été publiés dans la presse algérienne francophone (El Moudjahid, La République, El Watan, etc.) accompagnés de nombreux articles sur son œuvre sous d'imminentes signatures (Youcel Mérahi, Djamel Amrani, etc). Ramdane Babadji et Achour Cheurfi lui ont consacré des notices bio-bibliographiques dans leurs travaux. Il nous parle de Jean Sénac dans : « Jean Sénac, Œuvres poètiques », Actes Sud, Arles, 1999. « Pour une terre possible », Marsa, Paris, 1999. « Jean Sénac, du poète obscur au poète solaire » in Le soleil fraternel, Jean Sénac et la poèsie algérienne d'expression française, Actes des Rencontres Internationales de Marseille, Editions du Quai Jeanne Laffitte, Marseille, 1985. « Jean Sénac devant la littérature : du mythe personnifié à la mythification littéraire » in AWAL, n°10, Paris, 1993. « Un peu d'eau pure au cœur de la tourmente, Jean Sénac et Emmanuel Roblès et ses amis », Actes du colloque de Montpellier, 1997. « Jean Sénac, érotique, poétique, politique » in Algérie Littérature Action, n°17, janvier 1998, Paris.





EMILE TEMIME

Il est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Provence et directeur du groupe d'histoire des migrations à l'Ecole des hautes Etudes en Sciences Sociales. Ses thématiques de recherche sont : l'Espagne contemporaine, les migrations internationales et l'histoire de Marseille et de la Méditerranée. On lui doit entre autres la célèbre « Histoire des Migrations à Marseille, Migrance » en collaboration avec d'autres chercheurs, parue à partie de 1989 chez Edisud, « Les camps sur la plage, un exil espagnol » avec Geneviève Dreyfus-Armand chez Autrement en 1995, « Histoire de Marseille » de l Révolution à nos jours, Paris, 1999, Plon-Perrin, « Le camp du grand Arénas - Marseille 1944 1966 » en collaboration avec Nathalie Deguigne, Paris, Autrement, 2001. Il prépare actuellement un ouvrage sur les utopies méditerranéennes ou Jean Sénac a toute sa place. Sa sortie est prévue en 2002 chez Actes Sud. Ses recherches l'on amené notamment à consulter le fonds Sénac déposé à la Bibliothèque Municipale de Marseille où il a pu mieux connaître et approfondir l'engagement de Sénac pendant la Guerre d'Algérie.







FARID SAADI

Chercheur, fils de l'immigration algérienne en France, il découvrira le pays de ses origines avec l'installation de l'entreprise de son père à Alger. Il est diplômé de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts d'Alger et de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de paris, respectivement en sculpture et en art-espace. Il effectue aujourd'hui un travail d'écriture sur la peinture en Algérie ; intitulé en premier lieu « Culture de combat, art de résistance et révolutions algériennes », sa recherche (qui débute en 56 et se finit en 65) a pour fils conducteurs le poète Jean Sénac et le théoricien du tiers mondisme Frantz Fanon. Si le premier volet est consacré à une lecture politico-sociale, voir anthropologique de la culture et de l'art en Algérie, la seconde (1965-1979) et la dernière (1980-2000) parties seront quant à elles plus réservée à l'étude esthétique des œuvres. Président de l'association Sud-Cultures qui milite en faveur d'un rapprochement culturel et artistique entre les deux rives de la Méditerranée, ce kabilo-bretonnant qu'est Farid SAADI, se consacre également à la médiation et au management culturel. De son passé de sculpteur on peut admirer la sculpture du Président Boudiaf qu'il a réalisé avec un autre artiste qui se trouve sur le parvis du Palais de la Culture de Annaba.



GHAOUTI FARAOUN

Comédien et homme de plume. Grand connaisseur du poète il en est aussi un admirable lecteur. Il a participé à de nombreux hommages le concernant sur FR3 et France-Culture. On lui doit aussi de nombreux enregistrements audiophoniques de textes de Sénac.

DENIS MARTINEZ

Peintre et poète, Denis, Jean Manuel Martinez est né en 1941 à Mars el Hadjadj. En 1957, il s'installe à Blida avec sa famille et suit l'enseignement de l'Ecole des Beaux-Arts, à Alger et à Paris, jusqu'en 1962. En 1963, il devient professeur à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts d'Alger. Il est animateur et initiateur, avec Mesli, du mouvement Aouchem (Manifeste en 1967). Il sera Grand Prix de la ville d'Alger en 1975. En paraphrasant un texte de Jean-Pierre Lledo, nous pouvons dire que sa peinture clame une une filiation aux arts dits primitifs qu'ils soient de l'antiquité africaine ou de l'artisanat populaire maghrébin, et qui a la nostalgie de ces temps ou magie et utilité nourrissaient les activités de reproductions formelles que l'on appelait pas encore de l'Art. Dans l'Algérie de l'après-indépendance il fut très proche de Jean Sénac, un compagnonnage du quotidien ou se mêlait amitié, discours sur la création, initiatives communes, chemin de vie et chemin de création.



Avec la présence de JACQUES MIEL fils adoptif de Jean Sénac et de MIREILLE DE MAISONSEUL…



DIMANCHE 21 OCTOBRE





11h00 : Il paraît au Maghreb : Rencontre avec Alia Mabrouk.



Alia Mabrouk, écrivaine tunisienne, pour la sortie de son dernier ouvrage « Sombre Histoire de Cellules Folles » paru chez Alyssa Editions. Prétexte littéraire qui nous permettra aussi de découvrir l'ensemble de son œuvre, refaire avec elle son chemin d'écriture des « Blés de Dougga » à « Hurlement » en passant par « Le futur déjà là » portrait d'une certaine bourgeoisie tunisienne.



14h00 : Il paraît au Maghreb : Liliane Raspail pour son roman « La chaouia d'Auvergne »





Parue chez Casbah Editions (Alger). L'histoire de Jeanne Chaneboux, la « Chaouïa d'Auvergne », est authentique. Petite fille, elle arrive en 1919, avec ses parents, petits paysans auvergnats, dans la fôret de Médina, au cœur des Aurès. Au fil des ans, dans leur ferme des Hauts-Plateaux, Jeanne au cœur naïf va bientôt faire partie de cette nouvelle population d'Européens d'Algérie que l'on appellera les « Pieds-Noirs ». Son histoire d'amour sur cette terre algérienne illustre de façon tout à fait symbolique le douloureux échec de deux communautés qui n'ont eu, durant ces décennies, ni le courage, ni les moyens d'assumer une incontestable passion qui aurait très bien pu les unir au lieu de les faire se déchirer.



Liliane Raspail est née dans le petit village de Chemora (ex-Lutaud ) à 50 kms de Batna. Ses études secondaires commencées à Alger, se poursuivent en Auvergne que sa famille a regagné en 1947. Elle retrouve l'Algérie en 1958, en pleine guerre, mariée à un jeune officier. C'est à Sidi-Aïssa, où il est affecté, qu'elle prend conscience de son algérianité en découvrant la misère du peuple algérien et l'inqualifiable injustice qu'il subit. Rompant une union fragile, c'est alors vers lui qu'elle se tourne. Et ce choix va déterminer le reste de sa vie. Elle affiche dès lors ses convictions et prend tous les risques pour l'indépendance de son pays sans jamais faire partie d'aucun groupe ni d'aucun parti. Elle échappe de justesse à trois attentats de l'OAS. Elle regagne l'Auvergne le 17 novembre 1961. Revenue en octobre 1962, elle participe au prodigieux et euphorique élan de reconstruction de l'Algérie indépendante. En mars 1994, elle retourne à Paris et travaille à la Bibliothèque Nationale de France. Revenue en Algérie au moment de sa retraite au printemps 2001 et devant le succès remporté par « La chaouia d'Auvergne » elle prépare une suite à son roman ?





15h00 : Conférence-concert : la musique arabo-andalouse



La musique en provenance du Maghreb investit les ondes, la publicité et les bandes originales de film. On réécoute des noms prestigieux tombés dans l'oubli comme : Lili Bonniche, Cheikh Raymond Leiris ou Maurice El Médionni. Les chevaliers du raï : Mami, Khaled et Faudel font danser les deux rives de la Méditerranée. Effet de mode ou continuation d'une tradition qui remonte dans la nuit des temps et fait partie de l'héritage méditerranéen ? Pour le savoir allons aux origines : connaître la musique arabo-andalouse, une conférence-concert ou paroles et musiques nous dévoileront tout sur la noûba, le chaabî ou le melhoun.



Avec pour la partie conférence…



AHMED AYDOUN (Maroc)



Musicologue et arrangeur de musique, inspecteur de l'enseignement artistique, directeur de plusieurs festivals, coordinateur du projet de l'enregistrement électronique du patrimoine musical dont « l'Anthologie al-âla »

Ancien chef de la division de l'Action culturelle au ministère de la Culture.



On lui doit : « Musiques du Maroc » paru aux Editions EDDIF. Un panorama général de la diversité musicale du Maroc. Celle-ci s'est enrichi d'apports en tous genres depuis des siècles : du substrat berbère au modalisme arabe, en passant par le raffinement andalou et le rythme africain.



MAHMOUD GUETTAT (Tunisie)



Musicien-musicologue, ethnomusicologue, directeur-fondateur, puis professeur à l'Institut Supérieur de Musique de Tunis depuis 1982. Initiateur de l'enseignement musicologique à l'Université tunisienne, il apporte sa contribution à de nombreuses institutions de pays arabes et en Europe. Son œuvre pédagogique n'est pas dissociable de ses activités artistiques et de recherches orientées plus particulièrement vers la musique andalou-maghrébine, méditerranéenne et arabo-musulmane en général.



Il vient de faire paraître aux Editions El Ouns : « La musique arabo-andalouse, l'empreinte du Maghreb » où il nous démontre scientifiquement le rôle essentiel du Maghreb dans l'élaboration de l'art musical dit arabo-andalou. Dans cet ouvrage sont exposées de manière détaillée et didactique les caractéristiques de toutes les écoles du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye. Enfin les amateurs éclairés trouveront à leur disposition 80 partitions illustrant des pièces exécutées dans différentes écoles, des extraits de manuscrits inédits et plus de 100 graphiques concernant les modes mélodiques et rythmiques, la facture des principaux instruments traditionnels, etc.



RACHID AOUS (Algérie)



Il est né le 11 février 1944 à Koléa, Algérie. Economiste, expert en finances internationales, il est surtout critique musical et directeur des Editions El Ouns. Avec Saad Eddine Elandoussi il a conçu et réalisé un cédérom didactique et inter-actif de musique et de chant arabo-andalous. Il a publié en collaboration avec H. Hadjadji, M. Nicolas, B. Djelloul Rachid et M. Ould Slimane, Les grands Maîtres Algériens du Cha'bi et du Hawzi. Première anthologie bilingue arabe-français, kabyle-français, de la poésie chantée au Maghreb.



Pour la partie concert…



FOUAD DIDI et ses musiciens



Il est né en 1964 à Tlemcen (Algérie). Il a baigné dés son plus jeune âge dans un milieu où le chant a une importance véritable. Son père était membre d'une confrérie où les chants étaient exécutés en chorale avec le support rythmique du Bendir (Tambour traditionnel). Il montre très tôt des dispositions réelles pour la musique et commence son apprentissage par les percussions, l'étude de la Darbouka lui permet d'appréhender définitivement les subtilités rythmiques de l'Andalous. Puis très vite, la mandoline lui ouvre l'univers du violon. Il ne délaisse pas pour autant le Luth. Sujet brillant, il est vite remarqué par ses maîtres pour son aptitude à mémoriser très rapidement les mélodies les plus complexes et les textes les plus longs. Sa rigueur, son enthousiasme, son sérieux et ses capacités de travail exceptionnelles lui permettent très tôt d'accéder à la scène. Il passe par plusieurs associations tlemceniènes, toutes se prévalant de l'héritage du Grand Cheikh Larbi ben Sari. Il étudie le répertoire et la technique des maîtres Abdelkrim Dali et Rédouane Ben Sari. Cheikh Mustapha Bouhcina et Cheikh Rédouane Ben Sari ainsi que les Cheikhs Mustapha Brixi et Ahmed Malti l'encouragent dans son désir d'apprendre. Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon qui devient alors son instrument de prédilection au détriment de sa mandoline et du luth dont il joue avec bonheur. Les nombreux concerts donnés à l'occasion des fêtes familiales et les participations actives à de nombreux festivals à Tlemcen, Constantine et Alger lui permettent d'affirmer sa maîtrise de la scène aussi bien dans le répertoire classique que dans le Hawzi. Il n'arrête pas de faire évoluer son art. La technique de l'école de Fez l'attire et particulièrement le jeu du grand violoniste Mohammed Briouel. Il se consacre depuis quelques années à l'enseignement en diffusant le répertoire Andalous Sanâa et le Hawzi, il anime des cycles de formation dans les associations Maqam de Lille et de Belgique. Il dirige l'atelier de musique arabo-andalouse du CIDIM. Sa voix puissante soutenue par une rare maîtrise instrumentale font de lui un des meilleurs violonistes de sa génération.



Il vient de sortir un nouveau CD : « De l'Andalou au Hawzi », un disque comprenant trois parties. Une classique composée d'Inqilabate dans le mode Sika. Une seconde partie qui nous entraine dans les méandres langoureux du Hawzi et une troisième partie plus rythmée et contemporaine ou Fouad Didi nous propose une composition de son crû. Il est accompagné entre autres par Amina Karadja à la mandoline, Rachid Azzoug au tar et Abdelkader Djeloula à la derbouka. Et si on se laissait aller à écouter : Ya l'Bnia…





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GARDANNE



Le CIDIM et le 5ème salon de l'Edition Maghrébine d'Expression Française ont comme partenaire à Gardanne : l'Association Contact, 3 place Gambetta, Tél : 0442582724. Les différentes manifestations auront lieu au Cinéma les 3 Casinos et à la Médiathèque.





VENDREDI 19 OCTOBRE A 20H30

Cinéma 3 Casinos

11 cours Forbin

13120 Gardanne





Concert : FOUAD DIDI et ses musiciens



Attention l'entrée à cette manifestation est payante voir les tarifs avec le Cinéma 3 Casinos ou joindre l'Association Contact



FOUAD DIDI

Il est né en 1964 à Tlemcen (Algérie). Il a baigné dés son plus jeune âge dans un milieu où le chant a une importance véritable. Son père était membre d'une confrérie où les chants étaient exécutés en chorale avec le support rythmique du Bendir (Tambour traditionnel). Il montre très tôt des dispositions réelles pour la musique et commence son apprentissage par les percussions, l'étude de la Darbouka lui permet d'appréhender définitivement les subtilités rythmiques de l'Andalous. Puis très vite, la mandoline lui ouvre l'univers du violon. Il ne délaisse pas pour autant le Luth. Sujet brillant, il est vite remarqué par ses maîtres pour son aptitude à mémoriser très rapidement les mélodies les plus complexes et les textes les plus longs. Sa rigueur, son enthousiasme, son sérieux et ses capacités de travail exceptionnelles lui permettent très tôt d'accéder à la scène. Il passe par plusieurs associations tlemceniènes, toutes se prévalant de l'héritage du Grand Cheikh Larbi ben Sari. Il étudie le répertoire et la technique des maîtres Abdelkrim Dali et Rédouane Ben Sari. Cheikh Mustapha Bouhcina et Cheikh Rédouane Ben Sari ainsi que les Cheikhs Mustapha Brixi et Ahmed Malti l'encouragent dans son désir d'apprendre. Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon qui devient alors son instrument de prédilection au détriment de sa mandoline et du luth dont il joue avec bonheur. Les nombreux concerts donnés à l'occasion des fêtes familiales et les participations actives à de nombreux festivals à Tlemcen, Constantine et Alger lui permettent d'affirmer sa maîtrise de la scène aussi bien dans le répertoire classique que dans le Hawzi. Il n'arrête pas de faire évoluer son art. La technique de l'école de Fez l'attire et particulièrement le jeu du grand violoniste Mohammed Briouel. Il se consacre depuis quelques années à l'enseignement en diffusant le répertoire Andalous Sanâa et le Hawzi, il anime des cycles de formation dans les associations Maqam de Lille et de Belgique. Il dirige l'atelier de musique arabo-andalouse du CIDIM. Sa voix puissante soutenue par une rare maîtrise instrumentale font de lui un des meilleurs violonistes de sa génération.



Il vient de sortir un nouveau CD : « De l'Andalou au Hawzi », un disque comprenant trois parties. Une classique composée d'Inqilabate dans le mode Sika. Une seconde partie qui nous entraine dans les méandres langoureux du Hawzi et une troisième partie plus rythmée et contemporaine ou Fouad Didi nous propose une composition de son crû. Il est accompagné entre autres par Amina Karadja à la mandoline, Rachid Azzoug au tar et Abdelkader Djeloula à la derbouka. Et si on se laissait aller à écouter : Ya l'Bnia…







SAMEDI 20 OCTOBRE A 15H00

Médiathèque Municipale

Bd Paul Cézanne

13120 Gardanne

Tél : 0442511557 - Fax : 0442513795





Conférence : la musique arabo-andalouse



La musique en provenance du Maghreb investit les ondes, la publicité et les bandes originales de film. On réécoute des noms prestigieux tombés dans l'oubli comme : Lili Bonniche, Cheikh Raymond Leiris ou Maurice El Médionni. Les chevaliers du raï : Mami, Khaled et Faudel font danser les deux rives de la Méditerranée. Effet de mode ou continuation d'une tradition qui remonte dans la nuit des temps et fait partie de l'héritage méditerranéen ? Pour le savoir allons aux origines : connaître la musique arabo-andalouse, une conférence-concert ou paroles et musiques nous dévoileront tout sur la noûba, le chaabî ou le melhoun.





Avec



AHMED AYDOUN (Maroc)



Musicologue et arrangeur de musique, inspecteur de l'enseignement artistique, directeur de plusieurs festivals, coordinateur du projet de l'enregistrement électronique du patrimoine musical dont « l'Anthologie al-âla »

Ancien chef de la division de l'Action culturelle au ministère de la Culture.



On lui doit : « Musiques du Maroc » paru aux Editions EDDIF. Un panorama général de la diversité musicale du Maroc. Celle-ci s'est enrichi d'apports en tous genres depuis des siècles : du substrat berbère au modalisme arabe, en passant par le raffinement andalou et le rythme africain.



MAHMOUD GUETTAT (Tunisie)



Musicien-musicologue, ethnomusicologue, directeur-fondateur, puis professeur à l'Institut Supérieur de Musique de Tunis depuis 1982. Initiateur de l'enseignement musicologique à l'Université tunisienne, il apporte sa contribution à de nombreuses institutions de pays arabes et en Europe. Son œuvre pédagogique n'est pas dissociable de ses activités artistiques et de recherches orientées plus particulièrement vers la musique andalou-maghrébine, méditerranéenne et arabo-musulmane en général.



Il vient de faire paraître aux Editions El Ouns : « La musique arabo-andalouse, l'empreinte du Maghreb » où il nous démontre scientifiquement le rôle essentiel du Maghreb dans l'élaboration de l'art musical dit arabo-andalou. Dans cet ouvrage sont exposées de manière détaillée et didactique les caractéristiques de toutes les écoles du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye. Enfin les amateurs éclairés trouveront à leur disposition 80 partitions illustrant des pièces exécutées dans différentes écoles, des extraits de manuscrits inédits et plus de 100 graphiques concernant les modes mélodiques et rythmiques, la facture des principaux instruments traditionnels, etc.



RACHID AOUS (Algérie)



Il est né le 11 février 1944 à Koléa, Algérie. Economiste, expert en finances internationales, il est surtout critique musical et directeur des Editions El Ouns. Avec Saad Eddine Elandoussi il a conçu et réalisé un cédérom didactique et inter-actif de musique et de chant arabo-andalous. Il a publié en collaboration avec H. Hadjadji, M. Nicolas, B. Djelloul Rachid et M. Ould Slimane, Les grands Maîtres Algériens du Cha'bi et du Hawzi. Première anthologie bilingue arabe-français, kabyle-français, de la poésie chantée au Maghreb.



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SALON DE PROVENCE



Le CIDIM et le 5ème Salon de l'Edition Maghrébine d'Expression Française ont comme partenaire à Salon de Provence : l'Association Nedjma, 57 rue de Bucarest, Tél : 0490533437, Fax : 0490450810.



Du 8 au 20 octobre 2001 de 10h00 à 18h00 exposition d'ouvrages du Maghreb dans le hall de la Bibliothèque Municipale, 147 Bd Aristide Briand.





MERCREDI 17 OCTOBRE A 15H00

Bibliothèque jeunesse des Canourgues



Lectures publiques…





VENDREDI 19 OCTOBRE A 20H00

Auditorium du CMAC

Bd Aristide Briand





Conférence : la musique arabo-andalouse et clôture par une animation musicale



La musique en provenance du Maghreb investit les ondes, la publicité et les bandes originales de film. On réécoute des noms prestigieux tombés dans l'oubli comme : Lili Bonniche, Cheikh Raymond Leiris ou Maurice El Médionni. Les chevaliers du raï : Mami, Khaled et Faudel font danser les deux rives de la Méditerranée. Effet de mode ou continuation d'une tradition qui remonte dans la nuit des temps et fait partie de l'héritage méditerranéen ? Pour le savoir allons aux origines : connaître la musique arabo-andalouse, une conférence-concert ou paroles et musiques nous dévoileront tout sur la noûba, le chaabî ou le melhoun.





Avec



AHMED AYDOUN (Maroc)



Musicologue et arrangeur de musique, inspecteur de l'enseignement artistique, directeur de plusieurs festivals, coordinateur du projet de l'enregistrement électronique du patrimoine musical dont « l'Anthologie al-âla »

Ancien chef de la division de l'Action culturelle au ministère de la Culture.



On lui doit : « Musiques du Maroc » paru aux Editions EDDIF. Un panorama général de la diversité musicale du Maroc. Celle-ci s'est enrichi d'apports en tous genres depuis des siècles : du substrat berbère au modalisme arabe, en passant par le raffinement andalou et le rythme africain.



MAHMOUD GUETTAT (Tunisie)



Musicien-musicologue, ethnomusicologue, directeur-fondateur, puis professeur à l'Institut Supérieur de Musique de Tunis depuis 1982. Initiateur de l'enseignement musicologique à l'Université tunisienne, il apporte sa contribution à de nombreuses institutions de pays arabes et en Europe. Son œuvre pédagogique n'est pas dissociable de ses activités artistiques et de recherches orientées plus particulièrement vers la musique andalou-maghrébine, méditerranéenne et arabo-musulmane en général.



Il vient de faire paraître aux Editions El Ouns : « La musique arabo-andalouse, l'empreinte du Maghreb » où il nous démontre scientifiquement le rôle essentiel du Maghreb dans l'élaboration de l'art musical dit arabo-andalou. Dans cet ouvrage sont exposées de manière détaillée et didactique les caractéristiques de toutes les écoles du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye. Enfin les amateurs éclairés trouveront à leur disposition 80 partitions illustrant des pièces exécutées dans différentes écoles, des extraits de manuscrits inédits et plus de 100 graphiques concernant les modes mélodiques et rythmiques, la facture des principaux instruments traditionnels, etc.



RACHID AOUS (Algérie)



Il est né le 11 février 1944 à Koléa, Algérie. Economiste, expert en finances internationales, il est surtout critique musical et directeur des Editions El Ouns. Avec Saad Eddine Elandoussi il a conçu et réalisé un cédérom didactique et inter-actif de musique et de chant arabo-andalous. Il a publié en collaboration avec H. Hadjadji, M. Nicolas, B. Djelloul Rachid et M. Ould Slimane, Les grands Maîtres Algériens du Cha'bi et du Hawzi. Première anthologie bilingue arabe-français, kabyle-français, de la poésie chantée au Maghreb.











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Les éditeurs et les diffuseurs présents dans nos expositions ventes…







Actes (Maroc)

Afrique-Orient (Maroc)

Alif (Tunisie)

Alyssa (Tunisie)

Awal (France)

Barzakh (Algérie)

Boîte à documents (France)

Bouchêne (Algérie-France)

Casbah (Algérie)

Céres (Tunisie)

Dahlab (Algérie)

Dispress (Maroc)

Edaraf (France)

Eddif (Maroc)

Edisud (France)

El Boukili (Maroc)

El Maarifa (Algérie)

El Ouns (France)

Ibla (tunisie)

IMA (France)

Lak (Maroc)

La Porte (Maroc)

Le Fennec (Maroc)

L'Or du Temps (Tunisie)

Marsa (France-Algérie)

Naqd (Algérie)

Parking Nomade (Algérie)

Publisud (France-Algérie)

Sinpact (Tunisie)

Sud Editions (Tunisie)

Thala (Algérie)







Le CIDIM organisateur du salon est aussi éditeur et vous propose ses parutions : « L'émigré et la mort, la mort musulmane en France » Yassine Chaïb, Cidim/Edisud, Collection Mémoire et Culture, Marseille, 2000 - « Séminaire Abdessalem Yahyaoui, le rapport à la langue dans les familles issues de parents immigrés, principalement maghrébines et l'influence sur la personnalité et la scolarité des enfants », Cidim, Collection Mémoire et Culture, Marseille, 2001 - « Entre les deux rives, Actes du colloque sur l'immigration dans les enjeux euro-maghrébins : les hommes, le droit et l'histoire », Collection Mémoire et Culture, Marseille, 2001 -













Le CIDIM (Centre d'Information et de Documentation sur l'Immigration et le Maghreb) est une association régie par la loi de 1901. La proximité géographique, les liens historiques actuels et à venir avec les pays du Maghreb. La présence dans la région d'une communauté d'origine maghrébine importante. Les liens que l'immigration entretient avec les pays d'origine sont autant d'éléments qui ont justifié sa création à Marseille en 1980.

Depuis son travail de documentation, d'archivage et d'animation, s'inscrit dans une dynamique des rapports euro-méditerranéens.

Il a pour but de participer au travail de conservation de la mémoire vivante de l'immigration. Il permet à tous les publics de mieux connaître les culture des pays d'origine. Enfin le CIDIM a pour vocation d'être un lieu ressource documentaire pour les différents acteurs associatifs, institutionnels et autres...



Le CIDIM a le soutien dans ses actions : du FAS, du Conseil Régional PACA, du Conseil Général 13 des Bouches du Rhône, du Centre National du Livre, de la Politique de la Ville Marseille et Aix en Provence.







NOS ACTIVITES…



DOCUMENTATION

Une bibliothèque de prêt - Les conférences du CIDIM, connaissance du Maghreb et de l'Immigration, Le cercle littéraire - Atelier d'écriture et de paroles - Salon de l'édition maghrébine d'expression française - Une activité de conseils.





MISSION D'APPUI AUX ASSOCIATIONS

Aide et accompagnement technique au projet associatif - Aide à l'organisation de manifestations inter-associatives - Formation des cadres et bénévoles associatif.





EDITION

La collection Mémoire et Culture - La revue de presse « Le Maghreb dans la presse française » - La « Lettre du centre de documentation ».





FORMATION

Stages de formation et de lutte contre l'illettrisme - Stages de formation à visée emploi - Action d'insertion des bénéficiaires du RMI.





MEDIATION

Permanences d'accueil et d'information - Accompagnement des parents dans la scolarité des enfants.



ACTION CULTURELLE ET ANIMATION

Ateliers de musique arabo-andalouse avec Didi Fouad - Cours de langue arabe - Accompagnement scolaire.