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BENSAADI, Fayçal


De l’hallucination dans l’art d’écrire de Marcel Aymé à Yasmina Khadra dans La belle image et L’attentat.


Titre du périodique ou du site internet : Synergies Algérie
Sous titre : Interactions
Date : 25 novembre


Numéro : 7
Date : 25 novembre
Année : 2009
Commentaires : L’Attentat
, l’un des tout récents romans de Yasmina Khadra, a
attiré notre attention sur la façon dont il est construit. Sous des couverts de
réalisme politique, l’auteur déroule en fait une histoire dont la charpente
tient plus du fantastique. Le roman commence par ce qui ressemble à un
(mauvais) rêve et se termine exactement comme il a commencé
: même décor,
mêmes personnages, même valeur temps. Pour cet auteur, le procédé n’est
pas vraiment nouveau, il y a eu recours dans
A quoi rêvent les loups
?
Mais ce
qui nous a paru intéressant, c’est de le comparer à un autre écrivain, bien
plus antérieur à lui, Marcel Aymé, dans son roman
La belle image.
Les deux
auteurs se rejoignent dans l’artifice littéraire qu’ils utilisent pour amorcer
leur récit
: l’absence ou une sorte d’épilepsie, dans sa manifestation douce,
qui suggère une impression de déjà-vu et qui, dans un laps de temps très
court, transfigure la réalité. S’agit-il de ce que l’on désigne de «
mise en
abîme
» ou d’un procédé un peu plus complexe
?
Numéro : 7
Pages : p. 57