L'Histoire des minorité est-elle une histoire marginale? - Livres - Limag
Recherche en cours
Veuillez patienter
Livre

LAITHIER, Stéphanie
VILMAIN, Vincent
L'Histoire des minorité est-elle une histoire marginale?
 
Lieu : Paris,
Éditeur : Presses de l'Université de Paris Sorbonne,
Année : 2008
Type : Essai
Notations :

Cet ouvrage pose, à travers une approche critique des sciences humaines, les enjeux épistémologiques et méthodologiques des études consacrées au fait minoritaire. Il examine la pertinence du concept de minorité selon les périodes et les contextes politiques et revient sur les dynamiques qui guident les rapports des minorités à la majorité ou des minorités entre elles. Les contributions publiées ici montrent que, loin d'être marginale, l'histoire des minorités est au contraire essentielle pour éclairer celle des cultures majoritaires. Certains groupes minoritaires revendiquent aujourd'hui légitimement leur appartenance à l'Histoire. Entre souci de visibilité et tendance à la victimisation, leur attitude est ambiguë. Ainsi, écrire sa propre histoire constitue un enjeu fondamental dans le processus de construction identitaire et pose la question du rapport à l'Autre dans les sociétés modernes. S'agit-il dès lors pour les minorités de s'intégrer à l'histoire majoritaire ou bien de développer une histoire qui leur soit propre ? La discipline historique est en effet parfois perçue comme un instrument de domination au service de la majorité, sentiment qui favorise l'émergence de mémoires minoritaires tant émancipatrices qu'exclusives. Confronté à ce conflit, ce livre contribue à restituer à l'histoire son ambition intégratrice et fédératrice face à un contexte propice aux guerres des mémoires. Il touche indéniablement, mais dans le cadre d'une approche distanciée, aux questions identitaires si prégnantes de ce début de XXIe siècle


Articles :

    Paysages du raï après la bataille
    MILIANI, Hadj
    LAITHIER, Stéphanie, VILMAIN, Vincent, L'Histoire des minorité est-elle une histoire marginale?, Paris,, Presses de l'Université de Paris Sorbonne,, n°501, mars/avril, 2003, p 36-37