Livre
PELEGRI, Jean Ma Mère, l'Algérie
Avertissement pp. 7-8. Présentation par Benjamin Stora: Jean Pélégri évoque avec un lyrisme discret, dépourvu de mélancolie, le paysage natal de la Mitidja qui, avec l'ordre de ses vignes et de ses orangers, ressemblait à "une suite de portées musicales". Pendant les années de la guerre d'Algérie, dont il se souvient comme d'un "album de meurtres", il trouve une parole douce et subtile, celle de Fatima qui a perdu son unique enfant dans la guerre. Elle lui enseigne l'écriture arabe. Son existence est bouleversée, lorsqu'il embrasse la langue de l'autre. Cette traversée des langues permet de dépasser des frontières mentales et idéologiques |