Bttah al mellassine (le bac de mellassine) - Livres - Limag
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Livre

KHRAIEF, Mohammed
Bttah al mellassine (le bac de mellassine)


 
Lieu : Tunis
Éditeur : Krf AGWAZ Bir Essouani
Année : 2002
ISBN : 9973-41-425-X
Pages : 230 p.
Type : Essai
Collection, autres éditions : Min awraq waggaa fi habs ansa,
Langue : Arabe
Notations :

Khraief Muhammad

Son écriture n’est pas facile, que ce soit ses textes de critique ou ses nouvelles. N’a-t-il pas publié un roman de trois cent pages sans paragraphe ni signe de ponctuation dans une langue particulièrement ardue ? Dans un style limpide, il édite, toujours à compte d’auteur. « Le bac de Mellassine 222 » qui porte en sous-titre : Notes d’une voyante dans la prison des femmes. la narratrice est Dominique, française d’une trentaine devenue musulmane, qui se croit ensorcelée et se rend en Tunisie au cours de l’année 1981 à la recherche d’une exorciste. De ses entretiens avec cette femme DE Gafsa surgissent les feuillets qui remplissent le livre. Il s’agit de 78 instantanés de la vie locale, tels qu’ont peut les lire dans la presse des faits divers et des procès dans les tribunaux .

Pour qui écrit-il ? il publie ainsi un « texte sans grammaire « ou « grammaire sans texte « ,comme l’indique la couverture de « la douceur de l’éponge « . Dans sa préface, Hasan Ajmi : « C’est un texte virtuel, sans plan des évènements principaux ni de résumé possible. il s’agit d’en faire une lecture scientifique à partir de la théorie des particules virtuelles en mécanique quantique, le texte contient des fluctuations de significations. Il est pluriel ,il crée des histoires infinies ,le roman est présent dans le tumulte du roman absent ,le sens est désintégré ,déconstruit ,le livre contient le plus grand possible des romans ,il est en même temps roman et antiroman, le réel de la douceur et son inimitabilité ,le mot s’anéantit parce qu’i lest crée par les lettres , il est en même temps le groupe d’où la disparition de l’autre ,les personnages s’incarnent et disparaissent « je laisse au préfacier l’entière responsabilité de ces propos .quelques lignes m’ont fait sourire : « le dimanche matin ,on oublie en écoutant pendant trois siècles à venir, la querelle ,à la porte al-Falla ,entre l’épouse de l’imam répudie définitevement ,la femme du rabbin des potiers et la vierge du curé….adresse de l’Ibla ! »

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muhammad khrayyf battah el mellassine TUNIS 2002

muhammad hrayyf rokhamat al isfanj – TUNIS 2005

Jean FONTAINE