Eloge de la ténuité: les recits de Georges Henein - Thèses - Limag
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Thèse

KOBER, Marc
Eloge de la ténuité: les recits de Georges Henein
 
Lieu : Paris 3
Directeur de thèse : BEHAR, Henri
Année : 1996
Type : Thèse - DNR
Première inscription pour les thèses : ,
Notations :

Les récits de Henein articulent l’incompatibilité de l’être et du temps, opposent au nihilisme une solution narrative. Ils donnent a l’être l’équivalent d'une vie. Cette présence obéit a une poétique de la ténuité qui rend la condition humaine supportable. L’étude du temps comprendra celle des repères intérieurs et extérieurs. Le marquage reste allusif ; le temps relatif domine : expérience symbolique de la nuit, des saisons, du vent et du brouillard, la chronologie pauvre a pour contrepartie le temps de l'enfance (images et personnages, contes de fées). Par analogie et métaphore, Henein retient une bonne partie des représentations du temps et tisse un réseau d'images significatives. Certains moyens rhétoriques expriment un mythe du temps ; se reformulent les grands repères du temps mythique ; age d'or, apocalypse, schisme, crise, et préhistoire. L'etre s'oppose au temps par la ténuité ; un mode de présence particulier s'engage, si le temps est mouvement, l’être restera immobile. L'inaction devient état (spéculation, guet), et l'exercice d'un langage (gestes, cris, signes et signaux). Les personnages :manifestent une attitude herméneutique suivant l'analogie ou la phénoménologie. A défaut d’accéder au savoir, ils désenveloppent une discipline. Ces modes de présence permettent une réconciliation partielle avec le temps. La poétique de la ténuité commence avec le choix de moyens stylistiques tenus, et une simplicité narrative. Le récit tient lieu de vie, surtout s'il est anime par une polyphonie de voix. Les recits se caracterisent par une fin ouverte, par leur humour, et par l'integration de rythmes poetiques