La traduction en procès: Abdelkébir Khatibi et le palimpseste des langues - Thèses - Limag
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Thèse

LARRIVEE, Isabelle
La traduction en procès: Abdelkébir Khatibi et le palimpseste des langues
 
Lieu : Paris 13,
Directeur de thèse : Charles BONN
Année : 1994
Pages : 280 p.
Type : Thèse - DNR
Première inscription pour les thèses : Inscr. 90 91 92 93

Notations :

Résumé: <BR>Le but implicite de cette étude est de tenter de constituer un outil d'analyse littéraire à la fois au plan théorique et méthodilogique, à partir de la théorie de la tracustion comme langue originaire. La traduction est conçue ici comme mode d'approche spécifique de l'écriture. Cet outil d'analyse trouve sa pertinence théorique à partir d'ouvrages d'Abdelkébir Khatibi, mais aussi d'Octavio Paz et de Juan Goytisolo.<BR>Il s'agit en effet, dans un premier temps, de tenter de penser la spécificité d'une rhétorique identitaire en passant par la nécessité constitutive d'un regard, et celle-ci est mise en crise par son incomplétude fondamentale, telle que l'analysait Jacques Lacan dans son étude du stade du miroir.<BR>Dans un second temps, il importe de voir en quoi un tel outil offre un moyen stratégique dans la lecture de l'oeuvre littéraire par le biais, notamment chez Khatibi, d'une approche du bilinguisme en tant que lieu de traduction originaire. La tétraglossie et le concept d'essence-langue sont relevés et analysés à travers quelques romans de l'auteur.<BR>La question de la traduction se déploie, en conclusion, dans ses excès en tant que plagiat et folie de la langue. Ces deux aspects sont donc entr'aperçus à travers un bref développement servant de point de départ à une éventuelle recherche